Quels sont les navigateurs web les plus utilisés (et les plus conseillés) en 2025 ?
À première vue, choisir son navigateur web ne nécessite pas de réfléchir des heures – à moins que vous ne soyez le roi ou la reine des geeks, mais on vous pardonne.
Mais si l’on s’intéresse au sujet, c’est parce que défricher le marché des navigateurs web à l’heure où une potentielle vente du plus utilisé de tous (Google Chrome) pourrait bel et bien bouleverser le marché… Ça, ça vaut le coup !
Dans cet article, on vous livre notre définition du navigateur web, on vous donne la liste des navigateurs web les plus utilisés en 2025, et on détaille en quoi la vente de Chrome pourrait bien mettre un coup de pied dans la fourmilière.
Qu’est-ce qu’un navigateur web ?
Le navigateur web, c’est le logiciel qui permet tout simplement d’accéder à des sites internet et d’afficher leur contenu sur l’écran de son petit ordinateur, le tout en se connectant à des serveurs via internet.
C’est un peu l’interface entre le web et vous : vous entrez un mot-clé dans un moteur de recherche – vous pouvez d’ailleurs consulter notre article sur les moteurs de recherche les plus utilisés –, et elle cherche, affiche et vous permet de naviguer de page en page.
Sans navigateur web, on peut accéder à internet via des applications comme Spotify pour écouter de la musique ou encore WhatsApp pour envoyer des messages… Mais pas naviguer au sens classique du terme !
Maintenant qu’on a dit ça, il est de temps de vous dévoiler les noms des navigateurs web les plus connus – le suspense c’est cool mais point trop n’en faut, n’en jetez plus.
1) Google Chrome, le navigateur web le plus utilisé
Première entrée de notre liste des navigateurs web : Google Chrome, le navigateur gratuit lancé en 2008 par le géant américain au logo en forme de G, qui développe tous les outils de la suite Google Workspace.
Pas de surprise à ce qu’il soit cité en premier : il s’agit tout simplement du leader du marché mondial, aussi bien sur desktop que sur tous devices – oui, c’est de l’Anglais pour les francophones du fond de la salle, ça veut dire “appareils” – confondus.
Connu pour démarrer et charger les pages rapidement, Chrome est également très apprécié pour sa simplicité d’utilisation et son interface épurée, sa bibliothèque d’extensions extrêmement fournie et le fait qu’il intègre toujours en premier les dernières normes du web.
Ce que l’on aime moins chez lui ? Le fait que Chrome récolte des données de navigation qui lui permettent de personnaliser ses services et de faire de la publicité ciblée – qui représente 80 % des revenus de Google. Le modèle est simple : services contre données.
2) Safari, le navigateur web par défaut des appareils Apple
Autre candidat très important au rang des navigateurs web les plus utilisés : Safari, le navigateur lancé en 2003 et installé par défaut sur tous les appareils Apple.
Réputé pour être rapide et fluide (surtout quand il est utilisé sur les produits Apple), Safari est également un navigateur offrant une bonne protection de la vie privée de ses utilisateurs – on sait notamment qu’il procède à un blocage intelligent des traqueurs.
C’est un bon choix pour qui évolue déjà dans l’écosystème de la marque à la pomme, puisqu’il s’y intègre parfaitement avec des fonctionnalités comme le trousseau iCloud qui enregistre et sécurise les mots de passe (et permet de gagner du temps, ça on adore).
En revanche, il n’est plus disponible pour les ordinateurs avec un système d’exploitation Windows depuis 2012 ce qui ne le rend compatible qu’avec une partie des produits tech du marché.
3) Mozilla Firefox, le navigateur web libre et gratuit
Si vous cherchez le logiciel open source le plus utilisé parmi les noms des navigateurs web de cette liste, c’est du côté de Mozilla Firefox qu’il faut regarder. Développé par la fondation du même nom en 2004, Mozilla est disponible quasi tous les systèmes d’exploitation.
Apprécié pour son caractère personnalisable (de nombreux thèmes et extensions sont proposés), il présente aussi l’avantage d’être indépendant des grandes entreprises de la tech comme Google et Microsoft, et de respecter la vie privée de ses utilisateurs.
Régulièrement mis à jour, rapide, facile à utiliser, sécurisé, fiable et stable… Le navigateur web au logo animalier a de nombreuses qualités !
4) Microsoft Edge, le “nouveau” produit Microsoft
Vous vous en doutez… Là où il y a un produit Google, il y a forcément un produit Microsoft. Dans cette liste des navigateurs web, c’est Microsoft Edge qui se place au même plan – en termes de fonctionnalités – que Google Chrome tout en consommant moins de mémoire.
Lancé en 2020 (d’où les guillemets à “nouveau”), il est à la fois rapide, léger et intuitif. Intégré à Windows 10 et 11, il est pré-installé sur tous les appareils Windows et présente l’avantage d’être intégré à un écosystème complet d’applications.
Certaines de ses fonctionnalités se révèlent fort utiles, comme la lecture à voix haute ou encore le mode enfant. Si Microsoft était connu pour échouer à développer un navigateur web digne de ce nom, l’entreprise au drapeau quadricolore a enfin pris sa revanche !
4) Opera, le précurseur de nombreuses innovations
Navigateur norvégien lancé en 1995, Opera est plébiscité pour ses fonctionnalités et sa mise en page intuitive, notamment grâce à sa barre latérale entièrement personnalisable (qui permet notamment de paramétrer des accès rapides vers WhatsApp ou Messenger).
S’il est moins connu que Chrome ou Firefox, il faut pourtant rappeler qu’il a longtemps été précurseur et innovant : c’est Opera qui a imaginé le système d’onglets ou de blocage de publicités intégré.
Doté d’un VPN intégré (gratuit, sans extension à installer) pour naviguer en toute sécurité, il est également aussi léger que rapide, et convient à tous ceux qui cherchent un navigateur tout-en-un.
Bon, si vous lisez les reviews un peu plus spécialisées, vous apprendrez qu’il ne s’agit en réalité pas d’un VPN mais d’un proxy qui s’appuie sur les serveurs DNS Google… Mais ça reste du charabia pour les professionnels des internets (que nous ne sommes pas).
5) Brave, l’autre navigateur web open source de cette sélection
Lancé en 2016 par le cofondateur de Mozilla Brendan Eich, Brave est l’autre navigateur web open source de cette sélection. Son gros point fort est le respect de la vie privée, qu’il pousse à l’extrême grâce au blocage automatique des publicités et des traqueurs.
Ses utilisateurs l’apprécient autant pour sa rapidité que pour la manière dont il permet de naviguer de façon anonyme et avec une totale confidentialité, sa compatibilité avec les extensions Chrome le rendant d’autant plus complet.
D’autres cerises sur le gâteau, comme la fonctionnalité Brave Rewards qui permet de gagner des tokens en échange d’attention à une publicité, ou l’outil de visioconférence Brave Talks, en font un navigateur plébiscité par les amateurs de logiciels très pointus.
6) Arc, l’outil le plus récent et révolutionnaire
Parmi cette liste de navigateurs web, Arc est celui qui cherche le plus à réinventer la roue. Lancé en version stable en 2023, il propose une interface très différente de celle de ses concurrents – même si la barre latérale est déjà accessible sur Opera.
Il s’adresse surtout aux créatifs, parce qu’il permet d’organiser ses onglets par projets ou espaces dédiés, et de créer ses propres mini-sites ou tableaux de bord. Niveau expérience personnalisée, on peut difficilement faire mieux…
C’est d’ailleurs autant pour cette logique qui sort des standards habituels et favorise la productivité que pour son design élégant qu’il est apprécié de ses utilisateurs, peu nombreux étant donné le jeune âge de la solution et sa disponibilité uniquement sur Mac.
Quelles sont les parts de marché des navigateurs web ?
Selon une étude réalisée par Statcounter sur les parts de marché des navigateurs web en France en avril 2025, les parts de marché des navigateurs web cités ci-dessus sont les suivantes :
| Navigateurs | Parts de marché |
|---|---|
| Google Chrome | 67,29% |
| Safari | 15,14% |
| Mozzilla Firefox | 5,13% |
| Microsoft Edge | 5,07% |
| Opera | 1,79% |
| Arc et Brave | Non disponible |
S’il y a une seule chose de ces chiffres, c’est que Google Chrome domine largement le marché des navigateurs web, Safari arrivant en 2e position mais loin derrière – et cela s’explique sûrement par le fait que le logiciel est pré-installé sur tous les appareils Apple.
Là où l’intérêt pour Firefox témoigne d’un attrait pour les solutions à la fois open source et efficaces, Edge remporte une part de marché qui semble – ce n’est que notre avis – un peu maigrichonne vu le nombre d’appareils sur lesquels le navigateur est pré-installé.
Malheureusement, qui dit “pré-installé” ne dit pas forcément “utilisé”… Et on imagine que les échecs de Microsoft à proposer un bon navigateur web avant Edge ont laissé des traces – pour qui en a eu une, l’expérience d’Internet Explorer reste difficile à oublier.
Quant à Opera et Arc, ils souffrent tous deux du statut d’outsider et du fait qu’ils ne proposent pas des interfaces “classiques”, mais ils pourraient connaître une belle croissance dans le cas où les cartes sont complètement rebattues.
La vente de Google Chrome va-t-elle bouleverser le marché des navigateurs web ?
Depuis que le Department of Justice (DOJ) américain a réclamé la cession forcée de Google Chrome en vertu de la loi antitrust en novembre 2024, les navigateurs web se préparent à un bouleversement profond du marché.
La vente du navigateur leader pourrait en effet entraîner :
- Un rééquilibrage du marché avec une concurrence plus saine (et des “petits” acteurs qui remporteraient de nouvelles parts de marché) ;
- Une diminution du pouvoir de Google sur la publicité ciblée ;
- Un ralentissement de l’innovation, les ressources importantes de Google permettant à Chrome d’être le point de départ de nombreux développements technologiques (comme le projet Chromium, socle open source de beaucoup de navigateurs) ;
- Une fragmentation des standards du web, ce qui compliquerait fortement le travail des développeurs.
Pour connaître les conséquences de la vente de Google, il va malheureusement falloir attendre… La suite au prochain épisode !
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